La caféiculture représente une part importante de l’économie guatémaltèque depuis 1850, et le pays est actuellement 11ème producteur mondial de café. Cependant, avec une part de marché de 2,4%, le Guatemala est loin derrière le Brésil qui représente à lui seul 33% de la production mondiale de café vert.
Du point de vue géographique comme géologique, le Guatemala offre des conditions optimales pour la culture du café. Le pays compte 8 régions caféicoles produisant parfois du robusta, mais principalement de l’arabica lorsque l’altitude et la nature du sol le permettent.
Les meilleurs crus sont cultivés à des altitudes très élevées (jusqu’à 5000m), sur des sols bien minéralisés comme dans la région Huehuetenango, et souvent volcaniques dans les régions d’Antigua, d’Atitlán ou encore de Fraijanes.
La moitié de la production guatémaltèque de café vert est réalisée par des petits producteurs. Ceux-ci font parfois travailler des enfants, et leurs revenus sont directement impactés par la volatilité des marchés financiers. Ils subissent également la pression des grandes multinationales du café comme Nestlé (Suisse), Mondelez (U.S), Procter&Gamble, Starbucks (U.S), ou encore DEMB 1753 (US/Pays Bas) et Tchimbo (Allemagne) qui achètent à elles seules plus de 80% des exportations mondiales de café vert.
Pour son Guatemala, Montaiguet Moka a sélectionné un café de petits producteurs de la région de Fraijanes, plus précisément dans le département de Santa Rosa. Ce grain vert, labellisé Bio et Commerce Équitable, provient de la ferme « Isabel« , en partenariat avec la coopérative agricole Fedecocagua.
J’ai privilégié un profil de torréfaction assez foncé pour mon Guatemala, ce qui lui confère un profil aromatique légèrement corsé, avec un corps solide et des notes d’agrumes.